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  1. FORMALITES AVANT LE RETOUR
  • SIGNALER LE DEPART AU CONSULAT GENERAL

Le ressortissant gabonais désireux de quitter définitivement la France ou les autres pays de la juridiction de l’Ambassade du Gabon, se doit d’en informer les services du Consulat Général du Gabon par correspondance en y joignant la copie de son passeport et sa carte consulaire.

  • ACTUALISER LES DOCUMENTS D’ETAT-CIVIL

Il est également tenu de vérifier que les événements familiaux survenus pendant son séjour (naissance, mariage…) ont bien été transcrits sur les registres d’état-civil du Consulat Général. En cas de divorce, il s’assurera que notification a été faite à sa Mairie ou Préfecture de naissance par l’entremise des services consulaires.

  • SIGNALER LE CHANGEMENT D’ADRESSE AUX SERVICES POSTAUX

Il est vivement recommandé de signaler le départ à la poste ainsi qu’aux administrations ou organismes (services fiscaux, banques….) susceptibles de vous contacter après votre départ.

De même, le candidat au retour définitif veillera à avoir en sa possession tous les documents qui pourront lui être utiles au Gabon (dossier médical, contrats, certificats de travail, avis d’imposition, bulletins de salaires….).

  • CONJOINT ETRANGER 

Si le conjoint est de nationalité étrangère, le ressortissant gabonais doit solliciter une autorisation d’entrée à durée indéterminée pour regroupement ou rapprochement familial auprès du Directeur Général de la Documentation et de l’Immigration (DGDI). Pour plus d’informations y relatives, se référer au site www.dgdi.ga.

Au Gabon, l’intéressé devra effectuer les formalités d’établissement d’un titre de séjour auprès de la DGDI dans un délai d’un mois à compter de la date d’arrivée sur le territoire.

  1. FORMALITES DOUANIERES (RAPATRIEMENT DES EFFETS)

Le déménageur ou le transitaire local choisi par le candidat au retour, après examen d’un devis estimatif, du transport de votre mobilier et de vos effets personnels, vous demandera d’en établir un inventaire détaillé. Cette liste détaillée est à faire légaliser auprès du Consulat Général.

Afin d’autoriser le transit, il est demandé selon le statut (salarié, étudiant ou stagiaire), les documents suivants :

  • copies de pièces d’identité (passeport ou carte de séjour)
  • liste des effets personnels ;
  • une attestation de changement de résidence ou de déménagement ou de fin de séjour à solliciter auprès de la Mairie du lieu de résidence ;
  • diplômes et attestation de fin de stage ou d’études (étudiants et stagiaires)
  • Contrat de travail (salariés) ;
  • Si véhicule, carte grise ou déclaration de cession de véhicule.

Il est rappelé que le rapatriement de véhicules de plus de 5 ans, est autorisé exceptionnellement en cas de retour définitif au Gabon,  à raison d’un seul par personne.

Pour toute information complémentaire, se rapprocher de la Représentation Europe/Amérique/Asie du Conseil Gabonais des Chargeurs sise au 4 avenue Franklin Delano Roosevelt (Paris 8e. Tel : 0156599182).

 

         a- L’admission en France

Tout ressortissant gabonais qui souhaite séjourner régulièrement en France, doit nécessairement s’assurer qu’il dispose, lors de son voyage, des copies du dossier ayant été présenté à un Consulat de France à l’étranger pour l’obtention de son visa de court ou long séjour, notamment les justificatifs financiers et d’hébergement qui sont généralement exigés par la Police de l’Air et des Frontières (PAF), en plus du visa, aux aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly. La PAF apposera un tampon sur le passeport pour matérialiser l’admission en France.

         b- La première demande de carte de séjour

Tout ressortissant gabonais (étudiant, stagiaire, époux (se) de français, personne en regroupement familial ou autre)  entré régulièrement en France avec un visa de long séjour valant titre de séjour (entre 3 mois et 1 an) délivré par un Consulat de France à l’étranger doit constituer, dans un délai de trois (3) mois suivant son entrée en France, un dossier de demande d’attestation pour la carte de séjour temporaire auprès de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), suivant les recommandations ci-après :

  • Envoyer par courrier un dossier de demande d’attestation à la Direction de l’OFII de son domicile. Ce dossier devant comporter un passeport en cours de validité, des justificatifs de domicile, des photos d’identité, des timbres fiscaux correspondant au montant de la taxe ? due pour la première demande de carte de séjour ;
  • Se présenter à la Direction de l’OFII de son domicile, après convocation de celui-ci, afin de passer une visite médicaleet une visite d’accueil, si nécessaire, selon le motif du séjour ;
  • Se voir apposer une vignette et un cachet dateur sur son passeport, si dossier complet, lesquels valident ainsi le visa et justifient dès lors du séjour régulier en France.

NB :

  • Pour les étudiants boursiers, ces démarches administratives auprès des Préfectures peuvent être assurées par Campus France, mais la présentation physique de l’étudiant pour la visite médicale à l’OFII reste obligatoire ;
  • Les enfants mineurs entrés régulièrement enFrance peuvent solliciter la carte de séjour après avoir suivi une scolarité en France depuis au moins l’âge de 16 ans et poursuivis des études supérieures à caractère réelles et sérieuses.

Les parents et/ou les représentants légaux des enfants mineurs entrés régulièrement en France doivent solliciter auprès de la Préfecture de leur domicile et pour le compte de ces derniers, le Document de Circulation pour Mineur (DCM) qui fait office de titre de séjour.

Le DCM a une validité de 5 ans renouvelable jusqu’à l’âge de 18 ans. A l’âge de 18 ans, l’enfant qui continue des études supérieures en France doit faire la demande soit d’un titre de séjour mention « étudiant », soit du titre de séjour mention « vie privée et familiale ».

Par ailleurs, tout parent gabonais d’enfant mineur né en France, âgé de moins de 18 ans et résident régulièrement en France, doit faire établir un document de circulation nommé « titre d’identité républicain ». Ce document a la même valeur que le DCM, il vaut titre de séjour pour mineur.

Les informations relatives à la constitution des dossiers de demande de titre de séjour, titre d’identité républicain ou document de circulation sont disponibles dans les Préfectures ou Sous-Préfectures, ou via leurs sites internet.

          c- Le renouvellement de la carte de séjour

A l’issue des démarches administratives auprès de l’OFII et de la validation du visa valant titre de séjour d’une validité de un (1) an, il est indispensable de suivre la procédure ci-après pour le renouvellement de la carte de séjour temporaire :

  • Se présenter ou prendre rendez-vous à la Préfecture ou Sous-Préfecture de son domicile, 2 mois avant l’expiration du visa valant titre de séjour, pour le dépôt de la demande complète de carte de séjour temporaire d’un (1) an renouvelable;
  • Prévoir le règlement des droits de timbre et une taxe variable selon la mention du visa ou de la carte de séjour ;
  • Se voir délivrer un récépissé de titre de séjour, d’une validité de trois mois, précédant la délivrance éventuelle du titre de séjour lorsque le dossier complet du demandeur a été agréé par le Préfet.

En pratique, les étudiants inscrits soit en première année de licence, soit en première année de doctorat, peuvent solliciter le titre de séjour pluriannuel. En fonction des Préfectures, la durée de ce titre de séjour mention « étudiant » peut être de 2 à 3 ans.

NB : Les informations relatives à la constitution des dossiers de demande de renouvellement du titre de séjour ainsi que des taxes y afférentes sont disponibles dans les Préfectures ou Sous-Préfectures, ou via leurs sites internet.

      Le récépissé de première demande de titre de séjour ne permet pas à son titulaire de sortir du territoire français. L’étranger qui quitte le territoire en contravention de cette prescription est contraint de demander la délivrance d’un nouveau visa d’entrée sur le territoire français auprès du Consulat de France de son pays d’origine ou de destination. Ainsi, tout projet de voyage hors de France doit être conditionné par la délivrance d’un titre de séjour.

         d- L’autorisation provisoire de séjour (APS)

Conformément aux dispositions de l’article 2 de l’Accord du 05 juillet 2007 relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au codéveloppement entre le Gabon et la France, à l’expiration du titre de séjour mention « étudiant », l’étudiant gabonais titulaire d’un diplôme obtenu en France au moins équivalent au master ou licence professionnelle qui souhaite compléter sa formation par une première expérience professionnelle, peut solliciter une Autorisation Provisoire de Séjour (APS) de neuf (9) mois renouvelable une fois auprès de la Préfecture ou Sous-Préfecture de son lieu de résidence.

NB Il est fortement recommandé de faire la demande d’APS 2 à 4 mois avant l’expiration du titre de séjour mention « étudiant ».

         Cette demande peut être introduite auprès de la Préfecture compétente avant les résultats scolaires de fin de cycle. Un complément de dossier sera nécessaire après l’obtention effective du diplôme.

        Pour connaitre la liste des diplômes concernés, se rapprocher des Autorités diplomatiques et consulaires du Gabon en France ou chercher sur le site internet de la Préfecture.

         e- Le changement de statut « étudiant » à « salarié »

Au terme de son cursus scolaire ou au cours des dix-huit (18) mois d’APS, l’étudiant gabonais qui est pourvu d’un emploi ou d’une promesse d’embauche (ferme et non équivoque), peut dans le cadre de la procédure de changement de statut (« étudiant »  à « salarié ») solliciter un titre de séjour mention « salarié » auprès de la Préfecture ou Sous-Préfecture de son domicile.

La demande doit être accompagnée d’une autorisation de travail délivrée par la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), sur demande de l’employeur qui souhaite embaucher l’étudiant gabonais en fin de cycle.

L’employeur doit, à cet effet, apporter à la DIRECCTE des garanties liées notamment à l’opposabilité de l’emploi et à la cohérence du poste proposé avec le diplôme de l’étudiant gabonais.

 
    • Notification d’une Obligation de quitter le Territoire Français (OQTF)

En cas de notification d’une «  Obligation de Quitter le Territoire Français » (OQTF) non fondée ou émise par erreur par une Préfecture, il est conseillé de contester la légalité de la décision préfectorale, dans les délais requis, selon les voies de recours ci-après :

  • Le recours gracieux: Il s’agit de saisir le Préfet par écrit, dans un délai de deux (2) mois suivant la notification de l’OQTF, en exposant les arguments et faits nouveaux, tout en joignant la copie de la décision contestée;
  • Le recours hiérarchique: Il s’agit de saisir le Ministre de l’Intérieur  par écrit, dans un délai de deux (2) mois suivant la notification de l’OQTF, en exposant les arguments et faits nouveaux, tout en joignant la copie de la décision contestée;
  • Le recours contentieux et/ou administratif: Il s’agit de saisir la juridiction administrative par lettre dactylographiée, dans un délai de 30 jours, en exposant les faits et arguments juridiques précis, tout en joignant la copie de la décision contestée. La prise d’un avocat est vivement conseillée dans cette saisine du greffe du tribunal administratif.

NB : Les recours gracieux et administratif ne suspendent nullement la notification préfectorale (OQTF), contrairement au recours administratif qui le permet.

        Il est important de former ces recours en lettre recommandée ou avec accusé de réception.

Si, à l’issu des recours (généralement gracieux et administratif) le dossier fait toujours l’objet d’un refus, il est nécessaire de saisir le Consul Général du Gabon en France, par une lettre manuscrite motivée,  accompagnée des documents suivants :

  • Une copie de l’OQTF ;
  • Une copie des recours adressés aux Préfectures avec accusé de réception ;
  • Une copie du passeport gabonais ainsi que du visa d’entrée en France ;
  • Une copie du certificat de scolarité de l’année en cours (pour les étudiants) ainsi que toute attestation d’assiduité, diplômes et relevés de notes récents délivrés par la Direction de l’établissement universitaire ;
  • Une copie de tout document justifiant le maintien en France, notamment le certificat médical délivré par un médecin référent, l’acte de mariage avec un ressortissant français ou tout autre document justifiant une attache en France.
  • Arrestation à un contrôle de police

Tout ressortissant gabonais résidant ou de passage en France qui fait l’objet d’une arrestation au cours d’un contrôle de police ou de gendarmerie dans les aéroports ou les transports en commun français, doit nécessairement demander, lors de son audition, que le Consulat Général du Gabon en France soit informé de cette arrestation.

NB : Dans ces cas précis, le Consulat Général peut orienter ou mettre le compatriote interpellé en relation avec un avocat, tout en agissant parallèlement auprès des Autorités françaises compétentes pour une mise en liberté de celui-ci.

        En revanche, il n’est pas de la responsabilité du  Consulat Général de prendre en charge les frais d’avocat.  

  • Changement de domicile

Tout ressortissant gabonais résidant en France qui souhaite changer de domicile et/ou de ville doit nécessairement signaler ce changement à la Préfecture de son ancien domicile.                                                                                             

  • Perte de documents

Tout ressortissant gabonais résidant ou de passage en France qui a perdu ses documents gabonais (passeport, acte de naissance, permis de conduire) à la suite d’un déménagement, ou vol ou toute autre situation malencontreuse ayant occasionné la perte de documents, doit impérativement se faire établir une déclaration de perte ou main courante auprès d’un Commissariat de Police française de sa circonscription administrative.

Après cette étape, il est recommandé de solliciter auprès du Consul Général du Gabon en France la délivrance d’une attestation de perte, nécessaire pour le renouvellement au Gabon des documents perdus.

NB : Afin de se prémunir de toute perte de documents, il est conseillé de scanner régulièrement les documents les plus importants qui sont souvent exigés par les Administrations françaises ou gabonaises.

  • Statut de binational

Les gabonais d’origine disposant d’un passeport français  en cours de validité doivent solliciter un visa auprès du Consulat Général du Gabon en France afin d’effectuer le déplacement  de Libreville en toute quiétude.      

A cet effet, les pièces à fournir sont les suivantes :

  • Un formulaire de demande de visa, dûment rempli, à télécharger sur le site du Consulat Général ou à retirer directement au secrétariat du Consulat Général   ;
  • Une photo d’identité couleur, à coller sur le formulaire de demande de visa ;
  • Le passeport français ayant une validité de plus de six (6) mois;
  • Une copie de la page de validité du passeport français ;
  • Une copie de tout document délivré par une Autorité gabonaise compétente (passeport, acte de naissance, certificat de nationalité)  justifiant de la nationalité gabonaise ;
  • Une copie du billet d’avion.

Pour les enfants mineurs des binationaux, détenteurs d’un passeport français, il faut nécessairement compléter la demande de visa par les documents ci-après : 

  • Une copie de l’acte de naissance délivré par une Autorité gabonaise compétente ;                                                               
  • Copies des pièces d’identité des parents (père et mère) ;
  • Une autorisation parentale du père et/ou de la mère, selon que l’enfant mineur voyage avec l’un des parents ou toute autre tierce personne.

NB La présence physique du demandeur de visa est obligatoire au Consulat Général lors du dépôt du dossier ; exception faite pour les enfants mineurs qui peuvent se faire représenter par un parent légal.

         Le retrait du visa accordé peut se faire par une tierce personne, à condition de présenter la procuration du demandeur de visa.

         Le Consulat Général ne délivre pas de visa express pour tout demandeur de visa touristique et/ou visite familiale.

         Le délai requis pour le retrait du visa est de 3 jours.

Insatisfaction du service rendu par le consulat général

En effet, il peut arriver que le service rendu par le Consulat Général n’ait pas satisfait à la demande de l’usager pour plusieurs raisons, notamment l’injustice, la marginalisation, la tentative de corruption, le chantage, la mauvaise orientation etc.

Il revient dès lors à cet usager de saisir le Consul Général par courrier ou via l’e-mail du Consulat Général en précisant les manquements observés lors de sa demande de service public.

Dans le même ordre d’idées, toute suggestion pertinente et constructive peut constituer une boîte à idées servant à améliorer les services rendus par le Consulat Général.

  • Demande d’informations usuelles

Les informations, autres que celles évoquées dans le présent document, peuvent être sollicitées directement auprès des Consuls et Vice Consuls aux heures et jours règlementaires, aux adresses suivantes :

  • Lieu  :       26 bis, avenue Raphaël, 75016 Paris ;
  • E-mail  :       Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ;
  • Site internet : www.consulat-france.ga ou www.affaires-etrangeres.gouv.ga/consulat/france/

De même, les sites officiels de l’Administration française relatifs au Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile (CESEDA) sont :

Enfin, il est important de rappeler que toute correspondance adressée à Monsieur le Consul Général doit toujours comporter les nom, adresse et numéro de téléphone de l’usager.

Tout usager des services du Consulat Général est tenu au respect des indications du présent document.

Vous venez du Gabon pour travailler en France

Dès lors que vous exercez une activité professionnelle en France (sauf si vous êtes “détaché” par votre employeur dans le cadre de l’accord franco-gabonais), vous êtes assujetti à la législation française de sécurité sociale et vous bénéficiez de ses prestations pour vous-même et les membres de votre famille qui résident sur le territoire français, lorsque vous remplissez les conditions prévues par cette législation.

En ce qui concerne la prise en charge des frais de santé, depuis l’instauration de la Protection universelle maladie (Puma) au 1er janvier 2016, toute personne travaillant en France peut bénéficier de la prise en charge de ses frais de santé, dès le début de son activité (il n’est pas nécessaire d’avoir accompli un minimum d’heures de travail). Par conséquent, dans la mesure où vous avez une activité professionnelle en France, vous ouvrez droit  à la prise en charge des frais de santé, sans délai de carence.

En ce qui concerne la situation de vos ayants droit et de votre conjoint/partenaire lié par un PACS sans activité professionnelle, s’ils résident avec vous en Francevous devez vous mettre en relation avec la Caisse primaire d’assurance maladie de votre lieu de résidence en France. Elle vous indiquera les conditions et modalités de leur prise en charge selon la législation française en qualité d’ayants droit, et celles de votre conjoint/partenaire d’un PACS sans activité professionnelle pour bénéficier de la prise en charge des frais de santé sur critère de résidence.

Attention : tant que vous ne reprenez pas une activité professionnelle en France, vous n’êtes pas couvert par le régime de sécurité sociale français. Cependant, si vous résidez  de façon stable et régulière en France (c’est -à dire, pour les ressortissants étrangers, avec un titre de séjour), vous pourrez, après un délai de 3 mois, demander à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de votre lieu de résidence à être affilié à la Protection universelle maladie (Puma) sur critère de résidence. Cette caisse examinera si vous remplissez les conditions pour bénéficier de la prise en charge de vos frais de santé au titre de la résidence. L’affiliation sera gratuite ou onéreuse en fonction de vos ressources.

L’existence de l’accord franco-gabonais de sécurité sociale facilite le passage du régime gabonais au régime français, pour les ressortissants gabonais et français, et leur donne des droits dans certaines situations, telles que :

Vous êtes Gabonais ou Français, vous venez travailler comme salarié en France et vous avez été salarié auparavant au Gabon

Afin d’éviter tout délai de carence pour avoir droit aux prestations en espèces des assurances maladie et maternité françaises, avant votre départ du Gabon, demandez à votre caisse d’assurance maladie gabonaise, l’établissement du formulaire SE 328-08 (Attestation relative à la totalisation des périodes d’assurance) qu’il convient de remettre, à votre arrivée en France, à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de votre lieu de résidence, dès la reprise d’activité professionnelle en France.

Vous venez travailler comme salarié en France et votre famille continue à résider au Gabon

Vous êtes Gabonais ou Français : droits en matière de prestations familiales

Si vous avez des enfants à charge qui résident au Gabon, vous pouvez prétendre, en raison de votre activité en France, aux allocations familiales gabonaises.

Pour en bénéficier, vous devez fournir à la caisse française d’allocations familiales, un formulaire SE 328-04 (Etat de famille) établi par les autorités gabonaises d’état-civil et formuler une demande d’allocations familiales conventionnelles auprès de la caisse d’allocations familiales française. Celle-ci échangera avec la caisse gabonaise d’allocations familiales les formulaires nécessaires pour le versement des allocations

Vous êtes Gabonais : droits en matière d’assurance maladie pour les membres de votre famille

Si les membres de votre famille n’ont pas droit aux prestations d’assurance maladie gabonaises au titre d’une activité professionnelle exercée au Gabon, ils peuvent néanmoins en bénéficier au titre de votre activité salariée exercée en France.

Pour cela, les membres de votre famille doivent s’inscrire auprès de la caisse d’assurance maladie de leur lieu de résidence, en présentant un formulaire SE 328-13* établi par votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie française.

*Attestation pour l’inscription des familles (soins de santé aux membres de la famille du travailleur demeurés dans le pays d’origine ou revenant y résider)

Carte de la France

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Le territoire métropolitain de la France offre une grande variété d’ensembles topographiques et de paysages naturels. De vastes parties du territoire européen actuel de la France ont été soulevées lors de plusieurs épisodes tectoniques, notamment la surrection hercynienne à l’ère paléozoïque qui est à l’origine des massifs armoricain, central, morvandiau, vosgien, ardennais et corse. Les massifs alpin, pyrénéen et jurassien sont eux beaucoup plus jeunes, et possèdent des formes moins érodées — les Alpes culminent à 4 809 mètres d’altitude au mont Blanc. Bien que 60 % des communes soient classées comme présentant des risques sismiques, ceux-ci restent modérés.

Ces massifs délimitent plusieurs bassins sédimentaires, notamment le Bassin aquitain au sud-ouest et le Bassin parisien au nord — ce dernier comprend plusieurs régions au sol particulièrement fertile, notamment les plateaux limoneux de la Beauce et de la Brie. En outre, diverses voies de passage naturelles, telles que la vallée du Rhône, permettent des communications aisées. Les littoraux offrent des paysages assez contrastés ; il s’agit tantôt de retombées de massifs montagneux (la Côte d’Azur par exemple), de plateaux se terminant sur des falaises (la Côte d’Albâtre) ou de larges plaines sableuses (la plaine du Languedoc).

Le réseau hydrographique de la France est principalement organisé autour de quatre grands fleuves, la Loire, la Seine, la Garonne et le Rhône, auxquels on peut ajouter la Meuse et le Rhin, moins importants en France mais majeurs à l’échelle européenne. Le bassin versant français des quatre premiers correspond à plus de 62 % du territoire métropolitainb 6.

Les territoires ultramarins, de par leur dispersion dans différents océans et continents, présentent tous des caractéristiques topographiques spécifiques. Ils partagent toutefois un certain nombre de points communs, notamment des contraintes, des risques ou des potentialités physiques, à commencer par l’insularité (à l’exception de la Guyane). La plupart de ces îles sont d’origines volcaniques, sous la forme d’arcs volcaniques liés à une subduction (la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans les Petites Antilles, les îles Matthew et Hunter au sud de l’arc du Vanuatu ou les îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie), de chapelets d’îles formés initialement autour de points chauds sur la lithosphère océanique (les archipels constitutifs de la Polynésie française ou des TAAF, La Réunion, Mayotte dans l’archipel des Comores, Clipperton), de plateaux volcaniques issus de panachesmantelliques (le plateau des Kerguelen dont les terres émergées forment l’archipel du même nom et celui de l’archipel Crozet dans les TAAF) ou de composantes en partie immergées d’un massif montagneux sur la lithosphère continentale (Saint-Pierre-et-Miquelon est ainsi lié à l’orogenèse des Appalaches).

Les âges plus ou moins anciens des épisodes volcaniques qui ont provoqué leur formation expliquent des degrés divers d’érosion des reliefs, de subsidences, de formations de récifs coralliens et de dépôts calcaires. De ce fait, plusieurs de ces îles conservent un reliquat rocheux plus ou moins élevé des anciens volcans (les « îles hautes », avec ou sans bordure corallienne), qu’ils soient inactifs (dans la plupart des îles hautes de Polynésie française comme Tahiti, les îles Matthew et Hunter en Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte, les îles Kerguelen en TAAF), potentiellement actifs (l’île de la Possession dans l’archipel Crozet et les TAAF), ou actifs (la Soufrière sur Basse-Terre en Guadeloupe, la montagne Pelée en Martinique, le piton de la Fournaise à La Réunion, Mehetia dans l’archipel de la Société en Polynésie française, les îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam dans les TAAF). C’est dans ces îles hautes que se trouvent les points culminants de l’Outre-mer français. Les deux seuls territoires ultramarins à avoir des sommets dépassant les 2 000 m d’altitude sont La Réunion (culminant au piton des Neiges à 3 070,5 m) et Tahiti (le mont Orohena atteint 2 241 m).

Les îles les plus anciennes ou touchées par d’autres phénomènes géologiques ont des reliefs beaucoup moins élevés et des sols davantage calcaires, ayant pu devenir des presqu’atolls (Clipperton, potentiellement Fatu Huku aux Marquises en Polynésie française), des atolls surélevés (Grande-Terre, Marie-Galante, La Désirade et les îles de la Petite-Terre en Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, les îles Loyauté mais aussi l’île des Pins en Nouvelle-Calédonie, Alofi à Wallis-et-Futuna, Makatea dans les Tuamotu ou Bora-Bora et Huahine dans l’archipel de la Société en Polynésie française, l’île Tromelin dans les îles Éparses de l’océan Indien et les TAAF) ou des atolls (nombreux en Polynésie française, également dans les récifs d’Entrecasteaux en Nouvelle-Calédonie, les îles Éparses de l’océan Indien dans les TAAF).

Par ailleurs, l’archipel de la Nouvelle-Calédonie présente la particularité parmi les ensembles insulaires de l’Outre-mer français de n’avoir aucun lien avec une activité volcanique, ayant été formé par une série d’obductions du manteau au-dessus d’une partie des terres émergées du microcontinentZealandia, ce qui explique sa richesse en roches ultramafiques (péridotites) et, par l’altération de ces dernières, en nickel. La Grande Terre, qui constitue la plus grande île française, et l’ensemble des îles qui la prolonge au nord-ouest (Bélep) et au sud-est (l’île des Pins) sont entourées d’une barrière de corail de 1 600 km de long (le deuxième plus grand ensemble corallien au monde après la Grande Barrière de corail) délimitant l’un des plus grands lagons du monde (24 000 km2).

Seuls territoires continentaux de la France d’outre-mer, la Guyane et la Terre-Adélie, sont tous les deux des composantes de cratons d’âges Précambriens où prédominent les roches métamorphiques (respectivement le plateau des Guyanes et celui d’Antarctique oriental) et, pour leurs littoraux comme pour les sols immergés, de marges continentales. Toutes deux présentent également le point commun d’être recouvertes, pour une grande majorité de leurs territoires, de milieux naturels spécifiques très peu touchés par les activités humaines : la forêt amazonienne pour la première et l’inlandsis de l’Antarctique pour la seconde.

La France dispose de 11 millions de km2 d’eaux marines sous sa juridiction, dans trois océans et à 97 % en outre-mer.