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Le Gabon est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Il affirme la séparation de l'État et des religions et reconnaît toutes les croyances, sous réserve du respect de l'ordre public. La République Gabonaise assure l'égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction d'origine, de race, de sexe, d'opinion ou de religion. La République Gabonaise est organisée selon les principes de la souveraineté nationale, de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et de celui de l'État de droit.

La Constitution régit le fonctionnement des différentes institutions et des corps constitués de la République, à savoir la Présidence de la République, le Gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil Économique, Social et Environnemental, le Conseil National de la Communication, la Cour des Comptes et la Cour Constitutionnelle.

Pouvoir Exécutif

  • Le Président de la République est le Chef de l'État, il veille au respect de la Constitution. Il assure, par arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des accords et des traités. Il détermine, en concertation avec le Gouvernement, la politique de la Nation. Il est le détenteur suprême du pouvoir exécutif qu'il partage avec le Premier Ministre. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il est rééligible.
  • Le Gouvernement est chargé de conduire la politique de la nation, sous l'autorité du Président de la République et en concertation avec lui. Il est responsable devant le Président de la République et l'Assemblée Nationale. L'action du gouvernement est dirigée par le Premier Ministre, qui est nommé par le Président de la République. L'actuel Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est Madame Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA.

Pouvoir Législatif

Le Parlement représente le pouvoir législatif. Il vote la loi, consent l'impôt et contrôle l'action du pouvoir exécutif dans les conditions prévues par la Constitution. Il se réunit de plein droit au cours de deux sessions par an. La 1ère session s'ouvre le premier jour ouvrable de mars et prend fin au plus tard le dernier jour ouvrable de juin. La 2nde session s'ouvre le premier jour ouvrable de septembre et prend fin au plus tard le dernier jour ouvrable de décembre.

Le Parlement est composé de deux chambres : l'Assemblée Nationale et le Sénat.

  • L'Assemblée Nationale (le Palais Léon MBA)

Cet organe assure la représentation du peuple et compte 143 députés élus au suffrage universel direct et ce pour un mandat de cinq ans (article 35). La Constitution assigne à l'Assemblée Nationale une place éminente dans le cadre de l'élaboration de la loi et du contrôle de l'action du Gouvernement. Elle partage le pouvoir législatif avec le Sénat ; mais, au cas où les deux Chambres ne se seraient pas accordées sur le vote d'un texte, l'Assemblée Nationale peut être appelée à se prononcer seule en dernier ressort. Par ailleurs, seule l'Assemblée Nationale dispose du pouvoir de censurer le Gouvernement, comme elle seule peut être dissoute par le Président de la République.

  • Le Sénat (le Palais Omar BONGO ONDIMBA)

Créé en 1997, le Sénat est la deuxième chambre du Parlement. Il assure la représentation des collectivités locales. Il compte 67 sénateurs, dont 52 élus au suffrage universel indirect (article 35) et 15 nommés par le Président de la République, chef de l’Etat pour une durée de six ans. Le Sénat est une assemblée permanente puisque les sénateurs ne peuvent être renvoyés devant leurs électeurs avant le terme de leur mandat. Cette permanence fonde la stabilité du Sénat et justifie la place qu'il occupe au sein des Institutions de la République. En effet, à la différence de l'Assemblée nationale, il ne peut être dissous, même en cas de conflit prolongé avec le Gouvernement. En contrepartie, il ne peut pas renverser le Gouvernement par quelque procédure que ce soit ou pour quelque motif que ce soit. L'aménagement des pouvoirs au sein du système institutionnel gabonais confère au Sénat, dans la hiérarchie des institutions, un rang essentiel.

Pouvoir Judiciaire

  • La Cour Constitutionnelle 

La justice est rendue au nom du peuple gabonais par la Cour Constitutionnelle, la Cour de Cassation, le Conseil d'État, la Cour des Comptes, les Cours d'appel, les Tribunaux, la Haute Cour de Justice et les autres Juridiction d'exception. C'est la plus haute juridiction de l'État en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionnalité des lois et garantit ainsi les droits fondamentaux de la personne humaine ainsi que les libertés publiques. Elle est l'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics. Cette juridiction est composée de neuf membres (trois désignés par le Président de la République, trois par le Président de l'Assemblée Nationale et enfin trois par le Président du Sénat) dont le mandat est de sept ans renouvelable une fois. Le Président de cet organe est, quant à lui, nommé par le Président de la République pour un mandat de sept ans. La Cour Constitutionnelle adresse, chaque année, un rapport d'activités au Président de la République et aux Présidents des chambres du Parlement.

  • La Cour des Comptes

Elle est chargée du contrôle des finances publiques. Elle sanctionne les fautes de gestion commises à l'égard de l'État, des collectivités locales et des organismes soumis à son contrôle.

Autres institutions

  • Le Conseil Économique, Social et Environnemental

Il a compétence sur tous les aspects de développement économique, social et culturel. Sont membres du Conseil Économique, Social et Environnemental : les représentants des syndicats, des associations ou groupements socioprofessionnels, désignés par leurs associations ou groupements d'origine; les cadres supérieurs de l'État dans le domaine économique et social; les représentants des collectivités locales désignés par leurs pairs. Le président du Conseil Économique, Social et Environnemental est nommé par décret du président de la République parmi les cadres supérieurs de l'État nommés au Conseil Économique, Social et Environnemental. La durée du mandat des membres du Conseil Économique,  Social et Environnemental est de cinq ans, renouvelable.

Sous réserve des dispositions constitutionnelles, son champ d'action porte sur :

  • l'orientation générale de l'économie du pays;
  • la politique financière et budgétaire;
  • la politique des matières premières;
  • la politique sociale et culturelle;
  • la politique de l'environnement.

Composition du Gouvernement Gabonais:

Première Ministre, Cheffe du Gouvernement : Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA

MINISTRES D’ETAT

  •  Ministre d’État, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes : Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épse TATY
  •  Ministre d’État, ministre de l’Intérieur : Lambert Noël MATHA
  •  Ministre d’État, ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques : Alain-Claude BILIE-BY-NZE
  •  Ministre d’État, ministre de la Communication, et de l’économie numérique : Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU 

LES MINISTRES

  • Ministre des Affaires étrangères : Pacôme MOUBELET BOUBEYA
  • Ministre de la Défense nationale : Michael Moussa ADAMO
  • Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption : Francis NKEA NDZIGUE
  • Ministre de la Culture et des arts : Michel MENGA M’ESSONE
  • Ministre de la Décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires : Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO
  • Ministre de l’Emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle, Porte-parole du gouvernement : Madeleine BERRE
  • Ministre du Tourisme : Pascal HOUANGNI AMBOUROUET
  • Ministre de l’Économie et de la relance : Nicole Jeanine Lydie ROBOTY épouse MBOU
  • Ministre de la Justice, garde des Sceaux, et chargé des droits de l’homme : Erlyne Antonela NDEMBET-DAMAS
  • Ministre des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres : Lee WHITE
  • Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du transfert de technologies, de l’éducation nationale, chargé de la formation civique : Patrick MOUGUIAMA DAOUDA
  • Ministre du Budget et des comptes publics : Sosthène OSSOUNGOU NDIBANGOYE
  • Ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation : Biendi MAGANGA MOUSSAVOU
  • Ministre des Travaux publics de l’Équipement et des Infrastructures : Léon Armel BOUNDA BALONZI
  • Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme : Olivier NANG EKOMYE
  • Ministre de la Santé : Guy Patrick OBIANG NDONG
  • Ministre des Transports : Brice PAILLAT
  • Ministre du Pétrole, du gaz, et des mines : Vincent De Paul MASSASSA
  • Ministre des Affaires sociales et des droits de la femme : Prisca KOHO épouse NLEND
  • Ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises, et de l’industrie : Hughes MBADINGA MADIYA
  • Ministre des Sports, chargé de la Vie associative : Franck NGUEMA
  • Ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires : Carmen NDAOT

MINISTRES DÉLÉGUÉS

  • Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres : Charles MVE ELLA
  • Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : Yolande NYONDA
  • Ministre délégué auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du transfert de technologies, de l’éducation nationale, chargé de la formation civique : Camélia NTOUTOUME-LECLERCQ
  • Ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de la communication et de l’économie numérique : Gisèle AKOGHE
  • Ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques : Séverin MAYOUNOU
  • Ministre délégué auprès du ministre de l’Emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle : Aubierge Sylvine NGOMA 
Prsident Ali Bongo

Le Gabon est une République à régime présidentiel. Le Président de la République est le Chef de l'État. Il est le garant du pouvoir exécutif qu’il partage avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Succédant au Président Omar BONGO ONDIMBA, le Président Ali BONGO ONDIMBA  a été  élu Chef de l’État pour la première fois en 2009 au terme d’un scrutin anticipé, puis réélu en 2016.

Auparavant, le Président Ali BONGO ONDIMBA a travaillé au cabinet présidentiel de 1987 à 1989. Après son entrée au Gouvernement en qualité de Ministre des Affaires Étrangères en 1989, il est élu Député du Parti Démocratique Gabonais (PDG) lors des élections législatives multipartites de 1990 pour le Département de la Djouori-Agnili dans la province du Haut Ogooué ; il siègera alors pendant sept ans  à l’Assemblée  avant d’entrer à nouveau au Gouvernement comme Ministre de la Défense de 1999 à 2009.

Depuis son accession à la magistrature suprême le 30 août 2009, le Président de République, Chef de l’État s’est résolument engagé pour le développement du Gabon. Il s’agit pour lui de transformer profondément le pays pour en faire un pays émergent et prospère, où il fait mieux vivre en  relançant l’activité économique pour créer des emplois et des richesses, apporter un mieux-être à tous, en adoptant des réformes courageuses et ambitieuses, en promouvant l’égalité et la justice sociale.

Dans cette optique, le Président Ali BONGO ONDIMBA a mis en œuvre  des politiques sectorielles pour transformer l’économie nationale, promouvoir le développement social et renforcer l’État de droit, notamment la diversification des sources de croissance et de développement durable pour rompre la dépendance de l’économie nationale du pétrole et autres matières premières ; d’où la nécessité d’une mutation vers une économie à forte valeur ajoutée fondée sur le développement industriel, l’écologie et le développement des services à valeur ajoutée ; le développement des infrastructures en appui au développement économique à savoir, les infrastructures pour le transport, l’énergie et les télécommunications ; l’optimisation de la gestion des ressources publiques et ;  la lutte contre les inégalités, la pauvreté et l’exclusion pour promouvoir la solidarité nationale.

En conséquence, l’inclusion étant une préoccupation majeure dans l’orientation politique du Président de la République, sur le plan social il a mis en œuvre le programme politique pour l’égalité des chances impulsé pour favoriser un  développement plus équitable, en mettant notamment l’accent sur la revalorisation des femmes et des jeunes, tout en s’assurant que personne ne soit laissé de côté.

Sensible à la question des droits de la femme et à toutes formes de discrimination à leur endroit, le Président de la République, Chef de l’État a également décrété, le 22 mars 2015 la décennie 2015-2025 comme étant la  « Décennie de la femme Gabonaise» et a fait adopter, le 23 mars 2021 la réforme du code civil.

Sur le plan économique, le Plan de Relance Économique (PRE) a été adopté aux fins de redynamiser la création d’emplois et de richesses, d’accélérer la diversification économique et d’asseoir nos finances publiques sur une trajectoire soutenable, en vue de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3% du produit intérieur brut (PIB), avec l'aménagement de zones économiques spéciales et l'attraction d'investissements directs étrangers.

La Zone Économique Spéciale (ZES) mise en place grâce à un accord de joint-venture signé entre l’État gabonais (actionnaire à 40% du projet) et l’entreprise OLAM International de Singapour est aujourd’hui un cadre propice aux affaires pour la diversification de l’économie nationale. Elle accueille plusieurs entreprises nationales et internationales réparties dans de nombreux secteurs à qui une série d'avantages fiscaux est offert.

Au regard des impacts de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le Président a instruit le Gouvernement pour mettre en place le Plan d’Accélération de la Transformation (P.A.T). Ce programme vise à relancer l’économie, en accélérant la transition vers l’après-pétrole, et en mettant l’accent sur les nouveaux moteurs de croissance dont le potentiel peut être accru. Il s’agit notamment des secteurs minier, forestier et agricole.

Sur le plan environnemental, le Président Ali BONGO ONDIMBA est très engagé sur les questions environnementales et climatiques. Le Gabon a été le premier pays africain à avoir livré sa contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il a favorisé la conclusion de l’Accord de Paris (décembre 2015), en coordonnant avec l’Allemagne, les négociations sur les financements et les transferts de technologie lors de la COP21.  En septembre 2019, il a  été le premier pays africain récompensé par l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI) pour ses efforts en matière de lutte contre la déforestation. Le Président de la République a d’ailleurs assuré la présidence du groupe des négociateurs africains pour le climat.

 De même, sous sa houlette le Gabon renforce ses capacités énergétiques par la finalisation imminente de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques en vue de donner une nouvelle impulsion à son processus d’industrialisation.

Dans le secteur de l’éducation, le Gouvernement continue de mobiliser d’importantes ressources afin d’optimiser le système éducatif et de le mettre en adéquation avec les exigences et les besoins réels du marché de l’emploi.

En tant que garant de l’unité nationale et de la cohésion sociale, le Président Ali BONGO ONDIMBA veille à promouvoir le dialogue et la concertation entre toutes les forces vives de la Nation ; le développement ne pouvant se faire sans la paix et la stabilité.