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Le Gabon, en forme longue la République Gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au sud-est et au sud de la République du Congo, au nord-nord-ouest de la Guinée Équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie française, le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960.

C’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont le parc national de la Lopé et le Parc national de l’Ivindo inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus prospères d'Afrique. Le pays affiche l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée Équatoriale et devant le Botswana. Le PIB a augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre.

Le Gabon recèle les traces de vie pluricellulaire les plus anciennes connues à ce jour. Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 20087,8,9. En juin 2014, le CNRS annonce la découverte de nouveaux fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge du gisement fossile à 2,1 milliards d'années10.

Géographie physique

Climat

Le Gabon est situé en Afrique centrale67, à hauteur de l'équateur. Son climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année. On distingue deux saisons humides (février-mai, grande saison des pluies et septembre-décembre, petite saison des pluies) et deux saisons sèches (mai-septembre, grande saison sèche et décembre-janvier, petite saison sèche).

Les températures moyennes sont comprises entre 21 °C au sud-ouest du pays (Port-GentilLambarénéMouilaTchibangaMayumba) et 27 °C sur la côte et à l'intérieur du pays68. Les extrêmes vont de 18 °C à 36 °C69. Les précipitations varient de 1 500 mm au nord-est et dans les régions de savane à 3 300 mm au nord-ouest et au sud-ouest70. Le taux d'humidité atmosphérique est en moyenne de 85 %, il peut atteindre 100 % en saison des pluies71.

Topographie


Topographie du Gabon.

On distingue trois types de relief68 :

  • les plaines côtières (larges de 20 à 300 km) à l'ouest du pays ; les plaines et dépressions (plaines karstiques de la Nyanga et de la Ngounié, plaine de la Lopé, plaines de la région des Lacs, aux alentours de Lambaréné) ; les deltas maritime et intérieur de l'Ogooué.
  • les massifs montagneux qui comprennent les monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre (culminant à 1 020 mètres au mont Milondo) et le massif du Mayombe qui s'étend sur 800 km parallèlement à la côte de l'Atlantique72 ;
  • les plateaux et collines. Le plus grand ensemble de plateaux est localisé au nord-est (Woleu-Ntem et Ogooué-Ivindo) ; les plateaux Batéké, à l'est de la province du Haut-Ogooué, présentent un paysage de savane au milieu de la forêt73.

Selon les estimations, 77 à 85 %74 du territoire est recouvert par la forêt. Le Gabon possède ainsi le plus fort taux de superficie forestière par habitant en Afrique75,76.

La longueur du littoral est de 885 km2.

Le point culminant du Gabon est le mont Bengoué, 1 070 mètres0° 57′ 38″ N, 13° 40′ 54″ E, dans le nord-est du pays dans la province de l'Ogooué-Ivindo77.

Article détaillé : Forêt du bassin du Congo.

Principaux cours d'eau


Hydrographie du Gabon.

Nom

Type

Longueur

Bassin ou
sous-bassin

Ogooué

fleuve

1 200 km

215 000 km2

Ivindo

rivière

500 km

59 000 km2

Ngounié

rivière

300 km

33 100 km2

Nyanga

fleuve

600 km

22 000 km2

Komo (ou Como)

fleuve

230 km

5 000 km2

Le bassin hydrographique de l'Ogooué couvre l'essentiel du territoire gabonais. C'est la raison pour laquelle cinq des neuf provinces administratives portent son nom. L'Ivindo, qui draine le quart nord-est du pays, et la Ngounié en sont les principaux affluents.

Le second bassin versant est celui de la Nyanga, le fleuve le plus méridional du pays. Le troisième est celui du Komo, qui prend source en Guinée équatoriale. C'est son estuaire, où est installée Libreville, qui a d'abord attiré les Européens au Gabon, plutôt que le delta marécageux de l'Ogooué.

Le Ntem, au nord, sert partiellement de frontière avec le Cameroun78,79.

Quelques indicateurs principaux

  • PIB nominal (2010): 6565,4 milliards de FCFA (augmentation de 28%)
  • PIB nominal hors pétrole (2010) : 52,62%
  • PIB par habitant :

Croissance économique, dont croissance secteurs non pétroliers :

  • taux de croissance du PIB : 6,6% (2010) ;
  • taux de croissance du PIB hors pétrole : 6,9% (2010) ;
  • exportations : 4019,8 en milliards de FCFA (2010) (augmentation de 38,9%)
  • importations : 2208,7 milliards de FCFA (2010) (augmentation de 18,2%)
  • Taux d'investissement (en 2009) : 33,7%
  • taux d'inflation (2010) : - 1,4%

Sources de croissance économique

Production en 2010 :

  • pétrole : 12,431 millions de tonnes (augmentation de 5,1%)
  • manganèse : 3,200 millions de tonnes (augmentation de 60,7%)
  • bois : 3 350 678 m3

Principaux partenaires commerciaux : France, États-Unis, Chine, Japon, Cameroun, Pays-Bas, Côte d'Ivoire

 

 

 

                                          

 

Le Gabon avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 9.07, le classant neuvième sur 172 pays80.

La faune et la flore du Gabon sont remarquables car la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Un grand nombre d'espèces animales et végétales sont protégées81. La biodiversité gabonaise est sans doute l'une des plus élevées de la planète82 avec « 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens, entre 95 et 160 espèces de reptiles, près de 10 000 espèces de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères83. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le pangolin du Gabon, le picatharte…) ou endémiques (cercopithèque à queue de soleil…).

Le pays est une des réserves de faune les plus variées et les plus importantes d’Afrique84 : c'est un important refuge pour les chimpanzés (dont le nombre est estimé, en 2003, entre 27 000 et 64 00085) et les Gorilles (35 000 recensés en 198386). La « Station d'études des gorilles et chimpanzés » à l'intérieur du parc national de la Lopé87,88 se consacre à leur étude.

Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d'Afrique89 avec 22 000 individus (2005) dans le parc national de Minkébé90.


Une biodiversité exceptionnelle et une géographie singulière

Au cours de votre voyage au Gabon, vous risquez d’aller de merveille en merveille. La biodiversité de ce petit pays est incroyablement riche et variée.

C’est où le Gabon ?

En arrivant dans la capitale Libreville pour votre voyage au Gabon, vous posez les pieds sur un territoire d’un peu plus de 267 500 km2, soit environ la moitié de la superficie de la France.

Pour vous aider à situer le Gabon sur une carte du monde, il faut que vous regardiez au milieu du continent africain. A l’ouest, le pays, avec un littoral long de 885 km, fait face à l’océan Atlantique. Pour le reste, le pays partage ses frontières du nord avec la Guinée Equatoriale et avec le Cameroun. Tout l’est et tout le sud sont limitrophes avec le Congo.

Le Gabon ne brille pas par ses hauts sommets, cependant, le point culminant s’élève tout de même à 1575 m d’altitude, c’est le mont Iboundji. Le pays se caractérise plus par sa forêt équatoriale qui recouvre environ 80% du territoire. Les autres 20% sont plutôt variés puisque vous trouverez sur place des paysages de plaines, de montagnes, de plateaux et de collines. De nombreux cours d’eau traversent le Gabon, comme par exemple l’Ogooué, le Nyanga ou l’Ivindo pour les plus longs.


Une biodiversité incroyablement riche

Sa véritable richesse, le Gabon la tire de son incroyable biodiversité. Sur cette petite surface, ce ne sont pas moins de 13 parcs nationaux qui abritent une faune et une flore absolument exceptionnelles. Ici ont été dénombrés pas moins de 700 espèces d’oiseaux, 70 sortes de reptiles. Concernant les mammifères, vous rencontrerez les plus fabuleux et plus singuliers de tout le continent. Sans pouvoir tous les nommer, sachez simplement que le Gabon abrite des gorilles, des chimpanzés, des panthères, des éléphants (même sur la plage), des hippopotames (les seuls au monde à se jeter dans l’océan), des tortues luth, des dauphins, des baleines à bosse. Ne sont ici répertoriées que les plus fascinantes à voir, il y en a bien sûr plein d’autres.

La flore est tout aussi riche. Là encore il est totalement impossible de citer les milliers d’espèces d’arbres ou de fleurs. Une visite guidée dans la forêt équatoriale vous permettra d’en apprendre plus sur les différentes essences d’arbres ou sur les nombreuses sortes d’orchidées.

 

Quelques richesses du sol et du sous-sol du Gabon

Le Gabon est actuellement le troisième plus grand producteur de pétrole en Afrique avec environ 30 champs de production. Conscient de la durée de vie limitée de cette ressource, l'État gabonais est déterminé à poursuivre un développement volontariste et durable de l'exploitation de ses autres richesses naturelles.

L'aventure pétrolière du Gabon commence dans les années 1930. Mais c'est en 1956 que les gisements d'Ozouri et Pointe-Clairette donnent leurs premiers barils d'or noir. Le gisement de Gamba, mis en exploitation en 1963, place déjà le Gabon parmi les pays pétroliers. Dix ans plus tard, le gisement de Grondin porte la production nationale gabonaise à plus de 10 millions de tonnes et celui de Rabi Kounga, fait grimper la production pétrolière entre 18 et 20 millions de tonnes par an à la fin des années 80.

Le Gabon est actuellement le deuxième producteur mondial de manganèse. 95% de la production gabonaise est destiné aux industries sidérurgiques. Le manganèse du Haut-Ogooué est la deuxième source de richesse du Gabon. Avec l'exploitation de la mine de Moanda, dans le sud-est du pays, le Gabon assure près de 25% du commerce international. Ce gisement dispose de réserves abondantes, près de 200 millions de tonnes, et est d'excellente qualité avec une teneur de 50%.

Le principal gisement de fer au Gabon se trouve à Belinga, au nord-est du pays. Découvert en 1895 il est l'un des derniers grands gisements au monde jamais exploités. La teneur en fer qui en est extraite est de 64%, ce qui en fait le premier gisement de sa catégorie sur la planète. Ses réserves sont aujourd'hui estimées à 1 milliard de tonnes.

La forêt couvre 200 000 km2, soit 85 % du territoire gabonais, et compte plus de 400 essences d'arbres. Elle fait du Gabon le deuxième potentiel forestier d'Afrique et constitue un réel atout économique.

D'une richesse écologique inestimable, le potentiel marchand de la forêt gabonaise reste à développer. Il est aujourd'hui estimé à 400 millions de m3 (dont 130 millions de m3 d'Okoumé). La principale essence exploitée est l'Okoumé, mondialement réputée pour la fabrication de contre-plaqué. Elle représente plus du quart des ressources. 80 autres essences sont également exploitées.

Le gaz naturel représente aujourd'hui plus de 20% de la consommation énergétique globale, contre 40% pour le pétrole brut. C'est la troisième source d'énergie consommée dans le monde, après le pétrole et le charbon. Son rendement énergétique élevé, ses avantages environnementaux, le rangent parmi les énergies propres. Le gaz naturel prend une place de plus en plus importante dans le secteur gabonais de l'énergie. Les réserves prouvées au Gabon étaient de 32,59 milliards de mètres cubes en 2008.

Le Gabon a un sous-sol particulièrement riche. En plus du pétrole, du gaz, du manganèse et du fer, on recense d'autres gisements de métaux précieux : or, argent, gisements diamantaires et gisements de niobium, de phosphate, de plomb-zinc, de barytine et de talc.

Préhistoire et protohistoire

Concernant l'aspect humain, il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est actuellement le Gabon. Chasseurs cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère11,12. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès lIer millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement pygmée sur place13.

Peuplement du Gabon

Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le xie siècle et le xviiie siècle dans la zone de l'actuelle province de l'Estuaire13,14. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au xvie siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (MitsogosOkandésBakotas…) que par le sud (ÉchirasPunusBalumbusNzebiAdoumas…) Les Fangs, eux aussi bantous15, s'installent progressivement jusque dans le courant du xixe siècle16.

Arrivée des Européens

Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au xixe siècle, de Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au xve siècle, les premiers Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de l'Estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol Ketchiemen17, il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales.

Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l'estuaire du Komos et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations de Sao Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire… Durant cette période, qui s'étend jusqu'au xixe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers18,19.

Colonisation

La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du xixe siècle, après un traité signé avec le « roi Denis », en 1839. Les explorateurs commencent à pénétrer l'hinterland (tels le Franco-Américain Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué en 1874, puis 1876-1878 et 1879-1882).

En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en 1898, de Congo français20. En 1904, à la suite d'un décret du 29 décembre 190321, le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad20. En 1910, les colonies du Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française20.

En 1940, le Gabon est d'abord tenu par des forces vichystes, mais après la brève campagne du Gabon, il passe, avec l'AEF, dans le camp de la France libre. Ses dirigeants coloniaux sont alors internés22.

En 1946, le Gabon devient un territoire d'outre-mer20.

En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département françaisLéon Mba, président de ce Conseil, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le Général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba23,24.

Indépendance

Le 17 août 1960, comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance. Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba, qui avait demandé à ce qu'il devienne un département français d'outremer25 ; ce dernier en devient le premier président1. Il sera soutenu par la France qui assurera même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit)26, cela jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par son directeur de cabinet, Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba ».

Le président Bongo instaure le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais. L'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon ; le président Bongo devient un chef d'État très courtisé.

          

À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques29.

Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en septembre-octobre 199030,31.

Après cette conférence nationale, dans le cadre d'élections où il n'est plus seul candidat, Omar Bongo est de nouveau élu en 1993, 1998 et 2005. Le 3 septembre 2009Ali Bongo, ministre de la Défense devient le troisième président du Gabon, élu à l'occasion d'un scrutin majoritaire à un tour32, avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix, et André Mba Obame, le nouveau chef de l'opposition gabonaise et ancien ministre de l'Intérieur33.

Diplomatie et relations internationales

Du fait du poids économique de son pays et de la longévité du président Omar Bongo à son poste, qui lui a permis d'entretenir des relations suivies avec les dirigeants internationaux, le Gabon occupe une place non négligeable dans la diplomatie africaine, voire au-delà61,62. Le pays s'est investi dans les conflits entre le Tchad et la Libye, en Angola, Namibie… et, plus récemment, dans le conflit syrien ou en Centrafrique, y compris militairement63.

Le Gabon est membre de plusieurs organisations internationales dont les Nations uniesl'Union africaine, la CEMAC, la CEEAC64la Francophonie65 et l'OCI66.

um, de phosphate, de plomb-zinc, de barytine et de talc.